jeudi 11 février 2010

Fredo Viola - The turn

La musique de Fredo Viola est née d’un mariage inspiré entre la technologie du 21e siècle et le plus ancien des instruments, la voix humaine.
La plupart de ses chansons naissent d’improvisations, tissant de multiples lignes vocales en une brillante tapisserie de mélodies, d’harmonies et de contrepoints. Des instruments électroniques ou acoustiques s’ajoutent, mais la voix reste le point central. Parfois, il utilise des sons à la place des mots, toujours avec un impact émotionnel très fort.

‘The Turn’ associe une pop d’auteur/compositeur à de l’electronica, de la musique classique, des hymnes religieux, et même des ballades médiévales. Il revendique un grand éventail d’influences, telles qu’Harry Nilsson, Bartok, Kate Bush, Belle and Sebastian, Shostakovich, Boards of Canada, Stravinsky, Odetta et Alfred Schnittke. Mais sa musique hypnotique a une voix forte et singulière qui en fait quelque chose de très personnel.

Fredo a développé simultanément son style musical et visuel pour arriver à ses remarquables performances de ‘Cluster Video’. Des collages élégants de fractales qui regroupent des enregistrements de voix et de films en une seule expérience audiovisuelle.

Alors arrêtons d'en parler et laissons-nous porter!


The Sad Song from Fredo Viola on Vimeo.

Improvisation 1 from Fredo Viola on Vimeo.

Silent Night from Fredo Viola on Vimeo.

Can you dig it?

Le label anglais « soul jazz » nous a concocté pour notre plus grand plaisir une superbe double compilation des B.O des années phares de la blakploitation : 1968-1975.

Ce mouvement cinématographique n’était pas seulement artistique puisqu’il fut aussi extrêmement important dans la lutte pour l’égalité des droits afro-américains des 70’s.

Leur credo était le suivant : « l’affirmation par le cinéma (M. Van Peeple, Pam Grier), la musique (Isaac Hayes, Roy Ayers) et la littérature (Chester Himes) d’une appartenance à d’une identité noire, commune, par le biais de la création d’une imagerie populaire ».

Malheureusement ce genre cinématographique s’essouffla très rapidement pour laisser la place à des films faciles perdant de leurs substances.

La qualité de ces musiques de films en sauva un certains nombre après les années 75 et firent émerger de grands compositeurs et chanteurs de soul musique : Isaac Hayes, Curtis Mayfield, Bobby Womack, Marvin Gaye…

Aujourd’hui nous pouvons affirmer que sans ce mouvement, nous ne connaîtrions sûrement pas Spike Lee, 50 cents, Samuel L Jackson ou Quentin Tarentino.

Cette compilation vous fera replonger dans le meilleur des musiques de film de ce mouvement avec des instrumentations à vous couper le souffle !

En écoutant ce double CD vous prendrez conscience que les compositions soul, funk et le jazz de cette période étaient réellement radicales, osées & inventives et qu’elles n’ont toujours pas pris une ride !!!!